Powered By Blogger

samedi 11 décembre 2010

Cloud Computing : les DSI donnent la priorité au Cloud privé

Cloud Computing - Selon Forrester, le Cloud privé gagne du terrain en entreprise, et plus particulièrement parmi les sociétés de plus de 1000 salariés. En France, 27% des décideurs IT perçoivent le Cloud privé comme une nécessité. Le Cloud public, lui, peine toujours à convaincre sur la sécurité, la maturité et les coûts.
Entre la communication des offreurs de solutions et la réalité des entreprises, le fossé est souvent large. Les ruptures brutales sont rares dans les systèmes d'information des entreprises, notamment en raison du poids de l'existant.
La réflexion et les réalisations des décideurs informatiques dans le domaine du Cloud Computing n'échappent pas à la règle. L'émergence de ces technologies est donc progressive, comme le soulignent d'ailleurs différentes études.
Les grands groupes, premiers intéressés par le Cloud privé
Quant au type de Cloud mis en oeuvre, c'est semble-t-il clairement le modèle privé qui s'impose, encore plus particulièrement au sein des grandes entreprises. Selon le cabinet Forrester, « l'idée de privatisation du Cloud Computing a évolué, passant de 19% à 24% des décisionnaires IT interrogés entre 2009 et 2010. »
La tendance relevée en 2009 par ZDNet.fr lors d'une table ronde du CRIP sur cette thématique se confirme. Les grands groupes se montrent plutôt réfractaires au Cloud public. D'après l'étude Priorités IT publiée en juin 2010, le Cloud public arrivait bon dernier en termes d'intentions (15,4%), derrière le Cloud Hybride (24,4%) et le Cloud privé (34,3%).
Pour autant, la mise en place d'un Cloud privé n'est pas une mince affaire, car toutes les applications ne s'y prêtent pas. « Les contraintes techniques sont bien là. Il faut tenir compte de l'existant. Si je devais partir de zéro, j'étudierais nécessairement le Cloud » tempérait ainsi le directeur de la production d'AGF, Philippe Michon.  
Automatisation, libre service, tracking et reporting, des investissements négligés
Néanmoins, Forrester juge croissante la pénétration du Cloud privé. Ainsi pour la France, 27% des décisionnaires informatiques interrogées déclarent percevoir le Cloud privé comme une nécessité (24% au niveau mondial).
Mais l'intérêt pour le Cloud privé serait d'après le cabinet plus tangible parmi les entreprises de plus de 1.000 salariés. 60% des entreprises se consacrant à la privatisation du Cloud computing comptent en effet plus de 1 000 salariés (54% en France).
D'après Forrester, cet intérêt se concrétise au travers d'une augmentation des dépenses dans « des datacenters externalisés et des infrastructures serveurs, autant que dans la sous-traitance et le conseil. »
Le Cloud public toujours miné par la sécurité et sa faible maturité 
Pour autant, le cabinet se montre critique à l'égard des priorités d'investissement des DSI. Si des chantiers d'infrastructure sont nécessaires, ils ne suffisent pas.  « Les directions IT ont encore une idée assez approximative de l'investissement réel que représente la privatisation du Cloud computing. Ils sous-investissent dans des secteurs clefs tels que l'automatisation, le libre service, le tracking et le reporting. »
Quant aux acteurs du Cloud Computing public, ils vont encore devoir jouer la carte de l'évangélisation. Les freins à l'adoption de ces technologies restent en effet inchangés. Toutes tailles confondues, les entreprises jugent la sécurité, la confidentialité et l'immaturité comme les faiblesses majeures des solutions d'IaaS de type public.
La valeur en termes de prix mise en avant par les offreurs ne convainc pas vraiment non plus. 33% des entreprises de plus de 1.000 salariés estiment leurs coûts inférieurs à ceux proposés par les prestataires (36% pour celles de 2 à 999 salariés).

par Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le 6 décembre 2010

samedi 4 décembre 2010

Les DSI des grandes entreprises défendent la neutralité du Net

par Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le 30 novembre 2010

Décisions IT - Selon le Cigref, un « Grenelle » de l’Internet fixe et mobile doit être organisé afin d’élaborer des réponses communes au problème de la dé‐neutralité du Net. Pas question pour les DSI de laisser opérateurs et services en ligne décider seuls des règles du jeu.
Opérateurs et éditeurs de services en ligne (mais aussi ayants-droit) ne sont pas les seuls à exprimer des positions sur la neutralité du Net. Les directions informatiques des grandes entreprises françaises viennent à leur tour de formaliser leurs exigences autour de cet enjeu par l'intermédiaire du Cigref.
Dans un communiqué, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises rappelle qu'Internet s'est historiquement développé sur leprincipe de neutralité, sans priorisation en fonction des contenus ou des catégories d'utilisateurs.
Le Cigref dit non à l'instauration d'un péage et d'une rente 
Une remise en cause du principe de neutralité aurait pour conséquence d'entraver sérieusement l'exercice des métiers des entreprises. Le Cigref reconnaît aux opérateurs le droit légitime de rentabiliser leurs investissements dans les réseaux, à condition toutefois qu'il n'aboutisse pas à la création « d'une rente inadaptée pour les opérateurs et les équipementiers ».
Les DSI des grandes entreprises s'opposent collectivement à toute mesure qui viserait à instaurer un principe de péage sur les réseaux. Un péage qui selon eux conduirait à un « Internet à plusieurs vitesses, en fonction des volumes, des capacités du réseau, du temps ou d'autres critères discriminants et remettant en cause le principe de neutralité du Net. »
A terme, une telle remise en cause de la neutralité des réseaux mènerait à un alourdissement des charges pesant sur les entreprises et à l'accentuation des inégalités numériques pour les particuliers. 
Les processus interentreprises basés sur Internet et le Cloud sont menacés
Compte tenu des tendances actuelles en matière de développement de l'informatique et de l'Internet dans les entreprises, la « dé‐neutralité du Net » fragiliserait « les processus interentreprises (dont beaucoup reposent de plus en plus sur le Cloud Computing et l'usage d'Internet).
Le club des décideurs informatiques craint par ailleurs de voir ces entraves freiner « la productivité des collaborateurs des entreprises (par un rationnement des accès). » Et les résultats du débat politique mené en 2010 ne satisfont a priori pas les DSI du Cac 40 - sans doute car focalisé sur les préoccupations des opérateurs, des éditeurs de services en ligne et du pouvoir politique
En conclusion de son communiqué, le Cigref encourage ainsi « les Pouvoirs Publics à organiser un "Grenelle" de l'Internet fixe et mobile afin que tous les acteurs puissent débattre et élaborer collectivement des réponses aux problèmes que pose la dé‐neutralité du Net. »

samedi 27 novembre 2010

GOOGLE WAVE POSTULE POUR DEVENIR UN PROJET APACHE

Wave, un service complexe de collaboration en ligne et en temps réel développée puis abandonnée par Google, pourrait trouver refuge chez Apache. En effet, l'application a été présentée par plusieurs de ses développeurs à la Fondation Apache Software en vue de son adoption. Le projet suit maintenant une étape préparatoire qui validera son intégration à l'incubateur Apache, selon le processus réservé habituellement aux produits Open Source de la Fondation.
C'est en 2009 que Google a introduit Wave, avant d'abandonner le projet un an plus tard seulement, pour cause de maigre succès auprès des utilisateurs. Une « wave » est service de communication numérique à distance qui utilise différentes formes pour propager l'information, telles que l'email, le chat ou encore le partage de documents. Parce que de nombreux composants de Wave sont open source, ou dépendent de composants Open Source, plusieurs développeurs de Google Wave ont pu, en collaboration avec des développeurs externes, poursuivre leurs travaux sur la technologie. Ceux-ci ont même mis au point un pack appelé Wave In A Box (WAIB), en fait un logiciel serveur qui héberge et stocke les waves. « La version initiale n'a pas été suffisamment bien accueillie pour pouvoir continuer à exister en tant que produit autonome de Google. Néanmoins, les développeurs ont travaillé sur d'autres projets connexes, et plusieurs start-ups continuent à soutenir cette technologie,» indique le document de candidature pour l'incubateur. Par exemple, Novell a intégré le logiciel Wave dans sa plate-forme de collaboration Vibe, SAP l'utilise partiellement dans son logiciel StreamWork, et l'US Navy étudie les moyens d'utiliser cette technologie dans les communications à bord de ses navires.
Une seconde vie pour Wave
Wave s'ajoute aux 112 projets à l'étude au sein de l'incubateur Apache. Pour être accepté comme Podling, celui-ci doit trouver un parrain à l'intérieur d'Apache, et démontrer qu'il est soutenu par une communauté active d'utilisateurs et de développeurs. Il doit aussi être soumis à un vote formel à l'inscription. Dan Peterson, l'un des développeurs à l'origine du projet, pense que le vote concernant Apache WAIB pourrait intervenir dès la semaine prochaine.
La fondation à but non lucratif offre déjà un soutien organisationnel, juridique et financier à plus de 100 projets Open Source, dont le serveur web Apache, la plate-forme Hadoop - un framework Java libre destiné aux applications distribuées et à la gestion intensive de données, le serveur d'application Tomcat qui gère les servlets et les JSP, et le logiciel SpamAssassin qui filtre le trafic des emails pour supprimer les messages « pourris ».
Jean Elyan avec IDG NS

source:http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-wave-postule-pour-devenir-un-projet-apache-32250.html

mercredi 24 novembre 2010

MODERNISER SON SYSTEME D'INFORMATION

(23/11/2010) - par Bertrand Lemaire

Un système d'information est avant tout un capital immatériel d'informations. La technologie employée est secondaire. Partant de ce constat, la consultante Sabine Bohnké a construit un guide sur le pourquoi et le comment moderniser son SI, avec évidemment une condamnation explicite de la modernisation pour la modernisation. La DSI doit être organisée en centre de valeurs, pas en centre de coûts, ce qui l'objet d'une partie de l'ouvrage.

En informatique, il ne faut jamais faire table rase du passé et il est rare d'être affranchi de ce passé, même dans le cas d'une création d'entreprise (à cause du passé des partenaires ou des collaborateurs notamment). Logiquement, Sabine Bohnké commence donc par s'occuper de cet existant, de cet héritage (ou « legacy » en anglais). Puis elle se consacre aux (bonnes ou mauvaises) raisons pour le faire évoluer, avec un focus important sur le risque d'obsolescence (ce qu'il est, ce qu'il implique, comment on le combat... ou pas). Ce n'est qu'ensuite qu'est abordé le pilotage d'un projet de modernisation, tant sur le plan managérial que technique.

Cet ouvrage se destine autant aux DSI qu'aux directions générales ainsi, bien sûr, qu'aux consultants pouvant aider l'un ou l'autre. Sa rédaction est claire. Le texte est interrompu d'encadrés, de schémas et de tableaux pour pointer des éléments importants, des illustrations ou des sujets connexes. Les annexes présentent des méthodes de travail de manière détaillée.