Powered By Blogger

mardi 2 août 2011

Twitter leve 800 millions de dollars


On en parlait déjà il y a quelques, c’est désormais officiel : Twitter vient de lever 800 millions de dollars, notamment auprès de DST Global, déjà l’investisseur majoritaire de Facebook.
On peut se demander à quoi servira tout cet argent ? Twitter développe peu de nouvelles fonctionnalités, ils ont déjà des équipes en place et leurs accords avec Bing et Google leur permet de gagner suffisamment pour payer les salaires.
Au delà du recrutement de nouveaux petits génies de la Sillicon Valley, Twitter est surtout dans une phase de récupération de son audience. La politique d’expansion de Twitter consistait à s’étendre en permettant à des entreprises tierces de développer un maximum de services autour de la plateforme. Parmi ces développements, Twitter a vu son trafic fondre au profit de logiciels clients comme Tweetdeck ou Seesmic; c’est devenu très problématique pour Twitter au moment ou ils ont commencé à travailler sur des systèmes de publicité (assez similaires à Google Adwords) car pour afficher de la publicité, il faut être sur Twitter.com (le site). Twitter a consacré de l’argent pour tenter de récupérer ses propres utilisateurs (un comble), notamment en rachetant Tweetie puis Tweetdeck, qui regroupe tout de même plus de 20% du trafic total de Twitter. Cette nouvelle levée de fonds va permettre à Twitter d’appuyer cette démarche et de tenter de récupérer de plus en plus leurs utilisateurs vers des plateformes qu’ils maîtrisent et sur lesquelles ils pourront proposer leurs publicités.
Il y a également for à parier que Twitter va tenter de racheter les parts d’un de ses fondateurs, Biz Stone, qui a quitté l’entreprise il y a quelques semaines pour se consacrer à d’autres projets.
Bref, une affaire à suivre même si cette levée de fonds annoncée le 2 août risque d’être peu médiatisée.
sources:http://www.benmoussa.net/business/twitter-leve-800-millions-de-dollars/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook
sources:

vendredi 14 janvier 2011

Le SOA : Voyage vers un nouveau type d’organisation flexible qui va révolutionner notre conception des SI ainsi que les méthodes de travail .

A travers cet article, j’ai tenté de vous expliquer, le SOA, ses enjeux et objectifs, comme je les aient compris. J’ai essayer de retranscrire ce que j’ai pu lire de la manière la plus simple qui soit, afin que tout le monde puisse comprendre un sujet très technique.
Qu’es-ce que le SOA ?
L’Architecture Orientée Service (en français) est une stratégie qui permet de rapprocher le service informatique et le Métier (marketing par exemple) afin de diminuer l’écart entre les besoins et les réponses informatique produit par l’IT. Nous modifions donc les relations entre ces deux entités et passons d’un Framework ( cadre de travail) de type partenariat à une coopération fournisseur-client .Le métier exprime ses besoins qui seront appelés « services » auxquels l’informatique répondra par des applications informatiques. Ce système permet donc de crée des mini applications qui viendront  s’insérer  dans une structure informatique plus lourde ( de type SAP) sans que les geeks  n’aient  a reprogrammer tous le progiciel. Le marketeur aura juste à paramétrer l’application en fonction de ses objectifs.
Par exemple si le marketing désire introduire une action marketing sur le processus facturation géré par  l’application « y », il n’aura pas à demander à l’IT de reprogrammer celle-ci, il utilisera simplement  une mini application qui sera reparametrable et réutilisable pas d’autres services ;tout en cela en connexion permanente avec la base de données qui permet de mener des actions pertinentes en fonction de la cible et ainsi de la rafraichir (la base de données) en temps réel.
Voici un schéma qui vous permettra surement de mieux comprendre:



Ce type d’organisation vise donc à une plus grande réactivité/flexibilité/connaissance client  ainsi qu’ à une amélioration des interactions entre le business et l’IT.Tout cela dans le but de pouvoir s’adapter rapidement aux évolution/ exigences de son environnement :
·         Concurrence féroce
·         Internationalisation
·         Réorientation métier
·         Fusion /acquisition
·        
Mais  aussi proposer l’offre la plus idoine via le canal le plus cohérent en fonction de la cible.
De manière générale le SOA permet à l ensemble des services de l’entreprise de travailler en connexions les unes avec les autres, ce qui facilite la mécanique global de l’entreprise et rend ainsi ses actions plus cohérentes autant en interne qu’en externe.
Mais alors comment mettre en place cette organisation ?
Tout d’abord  l’entreprise ne doit pas « basculer » dans le SOA du jour au lendemain, c’est un processus progressif, qui s’ancre dans les habitudes et méthodologies des employés au fil du temps
Afin de facilité le changement certains pré-requis sont à respecter :
·         l’entreprise doit disposer  d’outil de travail de type UML pour décrire le système informatique afin d’en modéliser les objets et leur interaction et ainsi facilité le dialogue entre les deux acteurs(metier,IT) .D’autre outils comme BPM permettent d’automatiser la gestion de ses processus , et de gagner en performance.

·         La mise en  place de ce type de stratégie crée des  bouleversement surtout d’ordre organisationnel et méthodologique. En effet ,le métier doit  réapprendre à exprimer son besoin pour faciliter l’interprétation de celui par les informaticiens .Il doit désormais raisonner en terme de processus. Cela implique de consacrer une partie de son temps de travail à la réflexion de son propre travail pour l’améliorer. Cette prise de distance avec les fonctions première du métier permet ainsi de « lever la tete du guidon » et de repenser sa façon de travailler.
Afin de réussir sa démarche l’entreprise doit mettre en place un régime de gouvernance SOA .Il existe un standard mais celui-ci n’est pas fixe il s’adapte en fonction des entreprises qui n’ont pas toutes les mêmes variables (nombre d’employés, ressources, envergure, technologies…) à manager .
Voici le Modèle de référence de la gouvernance SOA appelé SGRM, tel que défini par l’open group, qui définit les principes fondamentaux de la gouvernance SOA ,il est construit autour des éléments suivants :
·         1 référentiel de principes directeurs qui définissent la gouvernance SOA et fixent son périmètre
·         3 axes de réflexions fondamentaux qui sont
ü  Les processus
ü  L’organisation
ü  La technologie
Je tiens à répéter que ce ne sont que des lignes directrices qui doivent être revisitées en fonction des qualités intrinsèques  de l’entreprise.
Ce modèle de référence s’accompagne d’un modèle de déploiement de la gouvernance SOA lui aussi définit par l’open group (je sais ils se la racontent !)  , qui repose sur  4 phases sous la forme d’une boucle itérative (tout le monde sait ce que cela veut dire ?) :
1 .Planification :
ü  Analyse de la gouvernance existant
ü  Définir axes d’amélioration
ü  Mettre en place des KPI
2 .Définition du mode de gouvernance à mettre en place
3 . Implémentation du nouveau mode de gouvernance au niveau des trois piliers vue précédemment :
ü  Technologies
ü  Organisation
ü  Processus
4 .Supervision de l’efficacité du nouveau système en place et initier un nouveau cycle de perfectionnement

Voila j’espère vous avoir éclairé sur le sujet, a bientôt pour de nouvelles aventures !!!et sa fait mal !!!!
Joris Parisot

Le SOA : Voyage vers un nouveau type d’organisation flexible qui va révolutionner notre conception des SI ainsi que les méthodes de travail .

Le SOA : Voyage vers un nouveau type d’organisation flexible qui va révolutionner notre conception des SI ainsi que les méthodes de travail .

samedi 11 décembre 2010

Cloud Computing : les DSI donnent la priorité au Cloud privé

Cloud Computing - Selon Forrester, le Cloud privé gagne du terrain en entreprise, et plus particulièrement parmi les sociétés de plus de 1000 salariés. En France, 27% des décideurs IT perçoivent le Cloud privé comme une nécessité. Le Cloud public, lui, peine toujours à convaincre sur la sécurité, la maturité et les coûts.
Entre la communication des offreurs de solutions et la réalité des entreprises, le fossé est souvent large. Les ruptures brutales sont rares dans les systèmes d'information des entreprises, notamment en raison du poids de l'existant.
La réflexion et les réalisations des décideurs informatiques dans le domaine du Cloud Computing n'échappent pas à la règle. L'émergence de ces technologies est donc progressive, comme le soulignent d'ailleurs différentes études.
Les grands groupes, premiers intéressés par le Cloud privé
Quant au type de Cloud mis en oeuvre, c'est semble-t-il clairement le modèle privé qui s'impose, encore plus particulièrement au sein des grandes entreprises. Selon le cabinet Forrester, « l'idée de privatisation du Cloud Computing a évolué, passant de 19% à 24% des décisionnaires IT interrogés entre 2009 et 2010. »
La tendance relevée en 2009 par ZDNet.fr lors d'une table ronde du CRIP sur cette thématique se confirme. Les grands groupes se montrent plutôt réfractaires au Cloud public. D'après l'étude Priorités IT publiée en juin 2010, le Cloud public arrivait bon dernier en termes d'intentions (15,4%), derrière le Cloud Hybride (24,4%) et le Cloud privé (34,3%).
Pour autant, la mise en place d'un Cloud privé n'est pas une mince affaire, car toutes les applications ne s'y prêtent pas. « Les contraintes techniques sont bien là. Il faut tenir compte de l'existant. Si je devais partir de zéro, j'étudierais nécessairement le Cloud » tempérait ainsi le directeur de la production d'AGF, Philippe Michon.  
Automatisation, libre service, tracking et reporting, des investissements négligés
Néanmoins, Forrester juge croissante la pénétration du Cloud privé. Ainsi pour la France, 27% des décisionnaires informatiques interrogées déclarent percevoir le Cloud privé comme une nécessité (24% au niveau mondial).
Mais l'intérêt pour le Cloud privé serait d'après le cabinet plus tangible parmi les entreprises de plus de 1.000 salariés. 60% des entreprises se consacrant à la privatisation du Cloud computing comptent en effet plus de 1 000 salariés (54% en France).
D'après Forrester, cet intérêt se concrétise au travers d'une augmentation des dépenses dans « des datacenters externalisés et des infrastructures serveurs, autant que dans la sous-traitance et le conseil. »
Le Cloud public toujours miné par la sécurité et sa faible maturité 
Pour autant, le cabinet se montre critique à l'égard des priorités d'investissement des DSI. Si des chantiers d'infrastructure sont nécessaires, ils ne suffisent pas.  « Les directions IT ont encore une idée assez approximative de l'investissement réel que représente la privatisation du Cloud computing. Ils sous-investissent dans des secteurs clefs tels que l'automatisation, le libre service, le tracking et le reporting. »
Quant aux acteurs du Cloud Computing public, ils vont encore devoir jouer la carte de l'évangélisation. Les freins à l'adoption de ces technologies restent en effet inchangés. Toutes tailles confondues, les entreprises jugent la sécurité, la confidentialité et l'immaturité comme les faiblesses majeures des solutions d'IaaS de type public.
La valeur en termes de prix mise en avant par les offreurs ne convainc pas vraiment non plus. 33% des entreprises de plus de 1.000 salariés estiment leurs coûts inférieurs à ceux proposés par les prestataires (36% pour celles de 2 à 999 salariés).

par Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le 6 décembre 2010